• 100 mots

    Le principe de ce jeu est des plus simple ! Vous avez 100 mots, pas un de plus, pour dire ce que vous avez à dire… car parfois, un peu de restriction ne fait pas de mal aux bavards que nous sommes ! Dans le jargon, on appelle ça des "drabbles". Ici encore, nous nous sommes imposé des thèmes, mais rien ne vous y oblige. Vous pouvez aussi, pour ceux que la difficulté motive, vous rajouter des contraintes : ne pas utiliser tel ou tel mot, avoir une chute à l'histoire ou autre… Ou, au contraire, vous faciliter la tâche et vous dire que 101 mots c'est presque 100 !

    Les possibilités sont infinies et n'ont aucune limite. Ici, nous avons emprunté l'un des multiples chemins ouvert par ce défi. 

    Bonne lecture et surtout, bonne écriture !

    Musique

     

    Il vissa les écouteurs dans ses oreilles, entendit la machine se mettre en marche. Ses yeux se fermèrent d'eux-mêmes. Il fit taire son souffle, bâillonna ses pensées, devint le plus vide des réceptacles.

    Tout commença par une pulsation ; un simple rythme qui mit sa chair en ébullition. Frisson. Puis vint, avec lenteur, presque indolence, la véritable symphonie. L'orchestre prenait vie, piano, organisme complexe qu'il lui semblait pouvoir entendre dans ses moindres crescendos… L'ardent désir d'existence des instruments, organes en incessant mouvement, dont un cœur battait la mesure.

    Il ôta le stéthoscope de sa poitrine, enivré par la cacophonie de la vie. 

          K.

     

     

    Il exultait.

    Illuminé des projecteurs, sa peau luisante de transpiration, un sourire hilare barrait son visage tandis qu'il se laissait emporter par le souffle du public. D'innombrables flammèches flottaient dans l'atmosphère survoltée comme autant de bougies emportées par la tempête, oscillant au rythme du lourd chahut qui s'était calqué sur sa voix.

    Tout le monde chantait.

    Tout le monde chantait ce qu'il avait chanté.

    Ses mains tremblèrent. Son corps entier fut parcouru de langoureux frissons. Ses yeux s'embuèrent. Et son cœur, orchestre de percussions, battit selon la clameur qui enflait, enflait. Enflait.

    Pour lui, et uniquement pour lui.

    Il exultait.

    D.B


  • Commentaires

    1
    Maëlle
    Lundi 28 Juillet 2014 à 00:28

    Un dragon, un dragon... Où veulent-ils que je trouve un dragon ? Ils en ont de bonnes, ces vielles ! Bon, ça ne doit pas être sorcier. Il n'y a qu'à trouver une caverne. Après, on verra.Peut-être qu'en lui demandant poliment... On a encore profité de ma gentillesse. C'est comme ça, je n'arrive pas à dire non. J'ai plus de caractère qu'il n'y parait pourtant ! Mais je ne le montre par forcément. Après, c'est un autre problème. Concentrons nous sur la bestiole. Je me souviens toujours de quand elles sont venues me voir, un grand sourire aux lèvres :

    -Eléanore, pourrais-tu nous ramener un dragon, ma chérie ? Le conseil en aurait besoin.

    Et moi qui accepte, comme l'empotée que je suis. N'importe quoi.

    Bon, une caverne, c'est déjà ça. Je m'y aventure, à tâtons, parce qu'on n'y voit strictement rien ! Le noir complet ! Et voilà que j'entends un sifflement... Mes doigts rencontrent une matière peu encourageante, un mélange froid entre le poisson et le serpent. Je n'aurais pas trouvé un dragon quand même, il ne faudrait pas exagérer ! Et pourtant... Voilà qu'un grand fracas retentit dans toute la caverne. Ça m'angoisse un peu parce que, autour de moi, tout est sombre. Une lumière apparait. Et un gigantesque brasier m'enveloppe.

     

     

    Je sais, je sais... 170 mots, c'est un peu trop... ^^ Mais je ne pouvais pas m'arrêter !

    2
    Lundi 28 Juillet 2014 à 11:08

    Pas mal ce texte, mais 100 mots, c'est 100 mots, pas 170. La difficulté de l'exercice réside justement dans la manière de se contenir pour ne pas continuer à écrire. Dire peu sans dire moins, c'est le but. Crois-moi, nous avons, K. et moi, bien galéré. ;)

    D.B !

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